mardi 20 septembre 2016

Katastropha (L'ancien) de Sergej Tarmashev

En 2108, un conflit mondial a détruit la Terre. Seules de petites peuplades tout autour de la planète ont survécu, créant de génération en génération une ère nouvelle. Les crimes et la violence n’ont plus de sens, la médecine a prospéré et a ouvert de nouveaux horizons vers la vie éternelle.
C’est alors qu’Artorius le Grand est arrivé… Ses ambitions et son goût du pouvoir l’ont transformé en dirigeant charismatique mais impitoyable. Il va découvrir, pour le malheur de tous, le secret des Anciens et retrouver le groupe de guerriers endormis au centre de la Terre.

Edition Macha / 19.99 euros

MON AVIS:

Katastropha est le premier tome d’une saga post-apocalyptique russe à succès en huit volume.
Son auteur Sergej Tamashev, est un ancien des forces spéciales du service de renseignement militaire russe (le GRU) et on le ressent dans ses écris. Très prolifique, Tamashev est encore très peu connu en France mais jouit d’une grande notoriété dans son pays natal. 

La Grande Catastrophe frappe : les différentes puissances mondiales s’autodétruisent à coup de missiles nucléaires et réduisent la civilisation à néant. Est-ce pour autant la fin de l’humanité ? Non : de petites communautés parviennent tant bien que mal à survivre au sein d’une poignée d’abris dispersés à travers le monde… Le bunker Podzemstroï-2, dans le nord-ouest de la Russie, est le plus grand d’entre eux, mais son intégrité est menacée : une poignée de soldats courageux est alors chargée d’effectuer diverses opérations de maintenance à l’extérieur malgré le taux mortel de radiations. Gravement atteint ils seront mis dans des caissons médicales le temps de trouver une solution pour les soigner. Ces soldats seront réveillés 700 ans plus tard, malgré eux par Artorius un homme ne recherchant que le pouvoirs dans un monde où le meurtre est devenu une chose impensable.

Loin des romans du genre, l'auteur ne souhaite pas nous raconter la défaillance de la civilisation de "l'après" mais plutôt une certaine résilience de l’humanité (dans ses qualités comme dans ses défauts). À de nombreux titres, cette perspective russe sur l’après-guerre nucléaire rafraîchira donc agréablement, même si il n'est pas exempt de défaut. Découpage des chapitres surprenants, dialogue manquant parfois de naturel, nom des personnages difficile à retenir (forcément c'est du russe à la base donc parfois ce n'est pas évident).
Je ne peux que conseiller ce roman au amateur de SF qui auront le courage de lire les sept prochains tomes.

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