vendredi 26 octobre 2018

Frankenstein 1918


Tout d’abord merci à Babelio et l’atalante pour cette masse critique.
Frankenstein 1918 est mon premier roman de Johan Heliot et j’admets avoir bien accroché à cet auteur. Le pitch m’a tout de suite plus et il a donc fait partit de mes choix pour la masse critique d’octobre.

Les Anglais pour éviter d’envoyer leurs jeunes à une mort quasi certaine vont décider de mettre en œuvre l’opération Frankenstein. Grâce aux archives du docteur ils vont créer à Londres « les Frankies » ou « non né » et les envoyer à la guerre comme chair à canon.

Le roman est une donc une uchronie débutant lors de la première guerre mondiale et raconté par le professeur Français Edmond Laroche-Voisin qui va retrouver les mémoires secrètes de Churchill et le carnet de Victor (le premier « non né »). Il se rendra dans les décombres (presque) inhabité de la ville de Londres (bombardé pendant la guerre) accompagné d’Elisabeth sa future femme pour essayer de retrouver des traces des expériences de Churchill.

Le mélange fantastique/historique du livre est vraiment bien trouvé et travaillé. Le récit alterne entre les descriptions/trouvailles d’Edmond et les textes traduits des carnets de Churchill et Victor.

On s’attache énormément à Victor « le frankie » et sa vie pleine de rebondissement (les meilleurs passages du roman à mon sens). Sa deuxième naissance face à Churchill. Sa participation à la guerre. Sa fuite et sa rencontre avec Ines et Marie Curie.
Pour résumé j’ai bien apprécié cette première découverte de Johan Heliot qui se lit vite (250 pages). Le roman est un très bel hommage à l’œuvre originale.