Tout d’abord merci à Babelio et l’atalante pour cette masse
critique.
Frankenstein 1918 est mon premier roman de Johan Heliot et
j’admets avoir bien accroché à cet auteur. Le pitch m’a tout de suite plus et
il a donc fait partit de mes choix pour la masse critique d’octobre.
Les Anglais pour éviter d’envoyer leurs jeunes à une mort
quasi certaine vont décider de mettre en œuvre l’opération Frankenstein. Grâce
aux archives du docteur ils vont créer à Londres « les Frankies » ou
« non né » et les envoyer à la guerre comme chair à canon.
Le roman est une donc une uchronie débutant lors de la
première guerre mondiale et raconté par le professeur Français Edmond
Laroche-Voisin qui va retrouver les mémoires secrètes de Churchill et le carnet de
Victor (le premier « non né »). Il se rendra dans les décombres (presque) inhabité de la ville de Londres (bombardé pendant la guerre) accompagné
d’Elisabeth sa future femme pour essayer de retrouver des traces des
expériences de Churchill.
Le mélange fantastique/historique du livre est vraiment bien
trouvé et travaillé. Le récit
alterne entre les descriptions/trouvailles d’Edmond et les textes traduits des
carnets de Churchill et Victor.
On s’attache énormément à Victor « le frankie » et
sa vie pleine de rebondissement (les meilleurs passages du roman à mon sens).
Sa deuxième naissance face à Churchill. Sa participation à la guerre. Sa fuite
et sa rencontre avec Ines et Marie Curie.
Pour résumé j’ai bien apprécié cette première découverte de
Johan Heliot qui se lit vite (250 pages). Le roman est un très bel hommage à
l’œuvre originale.